Words around the World

[powip]

J'aimerais vous présenter un projet qui pour l'instant ne demande que vos votes sur ce lien: http://www.youngtravelleraward.be/?uid= ... =1&lang=fr
Tous les conseils et commentaires sont bienvenus!

Description:
Nous voulons révolutionner le monde, nous voulons changer les rapports de pouvoir, modifier le fonctionnement de l'économie mondiale, mettre sur pied une politique planétaire écologique et équitable. Malheureusement, nous sommes également lucides. Et nous savons qu'à 4 notre impact ne pourrait être qu'invisible. Même à 10 ou à 100. Mais une génération entière, elle, peut faire changer les choses. C'est pourquoi il nous faut réveiller les jeunes. Nous ne pouvons seuls parvenir à un feu immense, mais si nous parvenons à approcher une allumette de matériaux enflammables, et non encore pourri, la flambée a toutes ses chances.
Notre projet consiste en un voyage en Inde, que nous filmerions, photographierions, écririons et présenterions ensuite dans le plus d'écoles secondaire possible de toute la Belgique, avec priorité pour celles où ce genre d'information manque particulièrement. Pour que les jeunes, qui n'ont pas encore choisi leur voie, qui n'ont pas établi leur mode de vie future, qui n'ont encore rien à perdre dans des décisions solidaires, mais bien au contraire tellement à gagner, et qui, si nous leur permettons de s'y prendre à temps peuvent accomplir de tellement grandes choses, soient au courant de ce qu'il se passe en dehors de leur école, leur famille et leur club de sport. Qu'ils soient au courant de ce que les enfants d'Inde attendent d'eux, de la manière dont ils les perçoivent et des conseils que eux auraient peut-être à leur donner.
Pour y parvenir, nous voulons faire un voyage en stop entre Madurai et Bombay (1453 km). A chaque village où nous nous arrêterions, nous parlerons avec les gens, nous leur demanderons ce qu'ils auraient envie de dire aux jeunes européens, ce qu'ils pourraient attendre de nous, ce qui leur manque le plus et ce qu'ils aimeraient découvrir. Leur offrir une réelle occasion de nous faire part de leur perception du monde.
Cela pourrait entre autre permettre la mise en place d'une aide non paternaliste. Si nous ne faisions qu'observer leur mode de vie, nous ne pourrions réellement savoir ce qui leur manque, mais uniquement ce qui nous manquerait si nous étions à leur place. Il positif que de plus en plus de mouvement se créent pour aider les pays en voie de développement, mais il nous semble également très important de conserver les différentes cultures et les différents modes de vie de ces pays. C'est pourquoi nous avons choisi de nous investir dans une première étape, qui serait celle de la communication. La communication donc d'abord sous la forme d'offrir la parole aux personnes là-bas, avec l'assurance que cela sera transmis ici. Ensuite la communication dans les écoles, où nous présenterons les problèmes que nous avons pu observer et où nous transmetterons les appels et les messages.
Cet appel aux écoles est essentiel. Aujourd'hui, les élèves choisissent leurs études ou leur métier en fonction de ce qu'ils ont envie de faire, généralement de manière égoïste. Et comme ces envies suivent des modes, cela mène entre autres à un sur-intérêt pour certains domaines pourtant peu utiles à la société et d'une certaine manière à l'augmentation du chomage ici en Belgique. Nous voulons changer cela, et permettre aux jeunes de choisir leur vie active future en fonction de l'aide qu'ils pourraient apporter aux autres, ce qui ne peut se passer que s'ils sont informés.
Nous sommes contre la domination par les pays développés sur les pays en voie de développement. En imposant à ces derniers une aide selon un modèle que nous aurions unilatéralement établi, nous prolongerions cette dominations. Ce que nous voulons c'est une union, un échange, montrer aux jeunes que l'Inde a autant à nous apporter dans sa manière de voir la vie, par exemple, que ce que nous pouvons leur offrir comme droits politiques, économiques ou sociaux.
Et par ceci nous revenons à la communication. C'est la raison pour laquelle nous voulons donner la possibilité aux jeunes ici et aux jeunes là-bas de s'échanger des lettres, nous espérons créer des liens entre les pays. Des liens sentimentaux chez les jeunes, qui ne peuvent, nous le croyons, que mener à des liens politiques solidaires.
En touchant les jeunes en Belgique, nous espérons faire pour demain un pays où règnerait la solidarité, l'ouverture et l'engagement. Après de longues réflexions, nous pensons que c'est ce que nous pourrions faire de mieux, et espérons que vous nous soutiendrez.

Bien sûr tout ceci n'est pas gratuit. C'est pourquoi il nous est d'une part primordial d'être sélectionné pour un prix. Par ailleurs, nous avons eu l'idée d'essayer de nous faire sponsoriser pour chaque kilomètre que nous parviendrions à réaliser en stop. Car ces kilomètres sont un symbole magnifique. Ils représentent le nombre de personnes à qui on donnera la parole, mais ils sont également la preuve que les mots ne souffrent pas la distance, que si nous leur offront un moyen de transport ils atteindront avec nous l'avion pour revenir en Belgique et donc les oreilles, nous le savons, avides de milliers de jeunes.

Ce projet pourrait également montrer que la Belgique se chamaille pour des problèmes internes, mais si on veut agir au-delà des frontières, elle se doit de respecter sa devise “l'union fait la force”. En effet, à la base du projet nous sommes une Flamande et une Francophone, transportées par les même idéeaux. Et nous espérons que ce voyage se répercutera sur chacune des communautés. Car comment espérer une communication “nord-sud” si celle-ci est absente au sein même de notre pays?
Nous mériterons votre soutien, c'est promis!
Pauline et Sanne