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Triste vérité

Publié : mar. mars 27, 2007 4:14 pm
par ntolo
Même s'il est dur de l'admettre, les pays du tiers monde on souvent plus besoin de notre argent que de notre présence sur place. On pourrait croire au premier abord que donner de l'argent c'est beaucoup moins profond, et plus facile que de donner de son temps et de son énergie en se rendant sur place.
Il est bien beau en effet d'aller en afrique construire une école, un dispensaire ou un mur, mais croyez vous que ce continent manque de main-d'oeuvre ? Moi pas, ce qui empeche la construction de tel hopital, tel centre d'acceuil pour femme battue, ce n'est pas qu'il n'y a personne pour le construire, mais car personne ne peut le payer. Aussi triste à dire que se soit, nous sommes plus utile en utilisant notre énergie et notre motivation à récolter de l'argent pour le donner plus loin, quand posant fragilement trois brique l'une sur l'autre ....
Je ne fait pas l'apologie du voyage humanitaire, je pense qu'un voyage dans un pays du tiers monde peut avoir toute sa raison d'être,,, mais pas lorsqu'il s'agit d'un projet ou pour assouvir son besoin d'aider et de se sentir utile, on va tremper les mains dans la boue dans le tiers monde.
Je suis partis il y a une année au Bénin, avec un choeur de gospel que nous avions créer pour cette fin; nous voulions rencontrer les africains dans un domaine ou ils sont meilleures que nous. Le chant à permis un contact privilegié avec les béninois, une expérience inoubliable qui m'a surtout apporter une ouverture d'esprit, une prise de conscience et de connaissance, et l'envie d'aider. Parrallélement, nous avions fait une grande recherche de fonds pour soutenir un hopital à cotonou!

Réponse

Publié : lun. mai 07, 2007 2:33 am
par Thomas
Tu n'as pas tout à fait tord, et pourtant je crois que ce n'est pas si simple....

Malheureusement l’argent ne règle pas tout. Dans les 50 dernières années, l’Afrique est le continent à avoir reçu le plus d’argent destiné à l’aide au développement, et pourtant les conditions de vie y sont de plus en plus difficiles…

Envoyer de l’argent c’est facile, quelque soit l’énergie que l’on y emploi.
Envoyer de l’argent c’est se voiler la face sur la réalité sur place.

Le rapport à l’argent est très complexe en Afrique et les africains eux-mêmes le reconnaissent bien volontiers. C’est le vrai défit de l’Afrique dans les années à venir.

L’argent ne règle pas tous les problèmes, et bien souvent il en crée.

En ce qui concerne le volontariat et le bénévolat, partir à la rencontre de l’autre me semble être une démarche plus que positive.

Que ce soit pour chanter (comme toi), pour construire ou pour animer, travailler ensemble dans un but commun permet de créer des liens que l’argent seul n’apporte pas. Il ne s’agit pas simplement de mettre ses mains dans la boue, bien que la symbolique de l’acte ne soit pas négligeable !

N’oublions pas que la Rencontre est le meilleur moyen de se comprendre…

Thomas

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Publié : mar. mai 22, 2007 10:16 am
par Blanche
L' argent oui oui à condition qu il ne transite pas par le pouvoir du pays recepteur....l' argent oui mais de main à main avec l' organisme bénéficiaire ou à coup sur il n ' en verra point la jolie couleur ni n' en sentira l' odeur...........et qui qui s engraissera au frais de la princesse ? hein qui ?

Publié : mar. mai 22, 2007 6:28 pm
par TT
Blanche a écrit :L' argent oui oui à condition qu il ne transite pas par le pouvoir du pays recepteur....l' argent oui mais de main à main avec l' organisme bénéficiaire ou à coup sur il n ' en verra point la jolie couleur ni n' en sentira l' odeur...........et qui qui s engraissera au frais de la princesse ? hein qui ?
M'enfin arrivé dans le pays bénéficiaire, on se rend compte qui ce qui manque le plus est tout simplement l'argent. Et qu'à part cela, ils n'ont pas forcément envie de nous voir interférer dans leurs affaires. Compréhensible, non?

Publié : mer. mai 23, 2007 2:15 pm
par Blanche
ben oui dac avec toi on a assez fait de mal faudrait tetre leur foutre la paix ....

paradoxe humanitaire

Publié : mer. mai 23, 2007 11:04 pm
par TT
Blanche a écrit :ben oui dac avec toi on a assez fait de mal faudrait tetre leur foutre la paix ....
Leur foutre la paix, certes, mais comment dès lors peut-on les appuyer sans interférer? C'est là le paradoxe de la coopération au développement. Par contre, au niveau de l'aide d'urgence, apparemment, les professionnels se posent moins de question. Dommage car je crois que les deux vont de pair.

Re: paradoxe humanitaire

Publié : jeu. mai 24, 2007 11:41 am
par Blanche
TT a écrit :
Blanche a écrit :ben oui dac avec toi on a assez fait de mal faudrait tetre leur foutre la paix ....
Leur foutre la paix, certes, mais comment dès lors peut-on les appuyer sans interférer? C'est là le paradoxe de la coopération au développement. Par contre, au niveau de l'aide d'urgence, apparemment, les professionnels se posent moins de question. Dommage car je crois que les deux vont de pair.
Tu as raison mais je faisais allusion au PASSE ... hum hum c'est d actualité...ce passé qui a saigné les peuples et entrainé dépendance et sous developpement...en AFRIQUE la politique esclavagiste qui a fondé la richesse de la bourgeoise.

passé révolu ? tout ca a façonné des relations de domination qui se perpétuent autant au niveau des rapports économiques, politiques, militaires qu’au niveau des préjugés, le racisme.

ET si les professionnels ne se posent pas tant de questions c' est qu ils ne savent pas....manquent d infos....ne veulent pas savoir ou seul leur nombril les interesse....dommage là aussi...et je rajoute sur le fait qu il faudrait vraiment reglementer la création d ong associatives ou autres....un ministère ? et un controle sur les actions menées peut etre pour limiter les abus....

Re: paradoxe humanitaire

Publié : jeu. mai 24, 2007 4:03 pm
par TT
Blanche a écrit :
TT a écrit :
Blanche a écrit :ben oui dac avec toi on a assez fait de mal faudrait tetre leur foutre la paix ....
Leur foutre la paix, certes, mais comment dès lors peut-on les appuyer sans interférer? C'est là le paradoxe de la coopération au développement. Par contre, au niveau de l'aide d'urgence, apparemment, les professionnels se posent moins de question. Dommage car je crois que les deux vont de pair.
Tu as raison mais je faisais allusion au PASSE ... hum hum c'est d actualité...ce passé qui a saigné les peuples et entrainé dépendance et sous developpement...en AFRIQUE la politique esclavagiste qui a fondé la richesse de la bourgeoise.

passé révolu ? tout ca a façonné des relations de domination qui se perpétuent autant au niveau des rapports économiques, politiques, militaires qu’au niveau des préjugés, le racisme.

ET si les professionnels ne se posent pas tant de questions c' est qu ils ne savent pas....manquent d infos....ne veulent pas savoir ou seul leur nombril les interesse....dommage là aussi...et je rajoute sur le fait qu il faudrait vraiment reglementer la création d ong associatives ou autres....un ministère ? et un controle sur les actions menées peut etre pour limiter les abus....
Règlementer la création d'associations :shock:

SURTOUT PAS!

C'est le dernier bastion libre pour pouvoir agir en dehors de certains programmes gouvernementaux ou internationaux qui servent souvent les intérêts des mêmes personnes. Il existe suffisamment de label et d'organes faîtiers capable de garantir le bien-fondé des actions menées par les associations. Du reste, n'importe quelle asso se doit de faire des AG où les comptes sont censés être transparents. C'est là où la société civile, à mon sens, doit se responsabiliser.

Donné un ministère signifie octroyer un pouvoir à quelques personnes qui ont le droit de vie ou de mort sur des actions et le bon vouloir de particuliers. Moi je dis NON. Au contraire...

Et ouis franchement, celui qui ne regarde que son nombril dans un domaine supposé être altruiste ne peut pas durer longtemps. Non?

Re: paradoxe humanitaire

Publié : jeu. juin 14, 2007 7:11 pm
par Wonder
Blanche a écrit :
TT a écrit :
Blanche a écrit :ben oui dac avec toi on a assez fait de mal faudrait tetre leur foutre la paix ....
Leur foutre la paix, certes, mais comment dès lors peut-on les appuyer sans interférer? C'est là le paradoxe de la coopération au développement. Par contre, au niveau de l'aide d'urgence, apparemment, les professionnels se posent moins de question. Dommage car je crois que les deux vont de pair.
Tu as raison mais je faisais allusion au PASSE ... hum hum c'est d actualité...ce passé qui a saigné les peuples et entrainé dépendance et sous developpement...en AFRIQUE la politique esclavagiste qui a fondé la richesse de la bourgeoise.

passé révolu ? tout ca a façonné des relations de domination qui se perpétuent autant au niveau des rapports économiques, politiques, militaires qu’au niveau des préjugés, le racisme.

ET si les professionnels ne se posent pas tant de questions c' est qu ils ne savent pas....manquent d infos....ne veulent pas savoir ou seul leur nombril les interesse....dommage là aussi...et je rajoute sur le fait qu il faudrait vraiment reglementer la création d ong associatives ou autres....un ministère ? et un controle sur les actions menées peut etre pour limiter les abus....
Ce n'est pas dans la création de ONG qu'il faut règlementer. Je crois sincèrement que le problème actuel réside dans la pléthore d'associations et qu'il faille somme toute être capable de coordonner l'aide que nous envoyons sur place.

A mon avis cela ne fait que renforcer mon idée qu'il nous faut sortir du paradigme de l'aide ou de l'assistentialisme et préconiser une coopération sollicitée par les pays du Sud. Cela minimiserait les problèmes de coordination.