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Par Aline Andrey, l’Événement syndical De tempérament nomade, la Suissesse Aja Diggelmann travaille pour la coordination au Burkina Faso de la Marche mondiale des femmes «J’ai toujours souhaité être métisse pour que ma peau reflète ce que je ressens.» C’est de cette manière si pertinente et poétique que Aja Diggelmann explique son incapacité à se sentir totalement Suisse, ou à s’installer quelque part, elle qui a bourlingué dès sa naissance. «Je crois que j’ai le gène nomade en moi», analyse-t-elle en riant. Son histoire commence en Afrique. «Pendant 8 ans, mon père, banquier de métier, s’est occupé d’une ferme agricole, avec du bétail, ...