afrique positive?

Vous avez vécu un engagement pendant quelques mois, quelques semaines ou encore quelques années. Vous êtes ravi par une expérience humanitaire ou extrêmement déçu. Livrez ici votre témoignage - histoire de partager vos bons tuyaux et vos critiques!

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agnès
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afrique positive?

Message non lupar agnès » ven. nov. 02, 2007 12:11 am

Bonjour,

je compte éventuellement partir avec l'association Afrique positive pour une mission de 3 semaines (chantier éducation).
Est-ce une assoc fiable?
D'avance merci

Agnès ROURE

agctogo
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agctogo

Message non lupar agctogo » dim. nov. 04, 2007 9:31 pm

Je vois que vous avez trouver une asso .Essayer d'être prudente quand même.Je vous l'avait di il y en a qui demandent 20 euro pour préinscription après vous n'avez plus de nouvelles.Soyez vigilante!! Si 100 personnes donnent 20 euros ça fait 2000 euros et c'est beaucoup!!!
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avecstogo
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Message non lupar avecstogo » mar. nov. 20, 2007 4:49 pm

AVECS (Association des Volontaires pour l'Echange la Culture et la
Solidarité) est une organisation apolitique et à but non lucratif,
créée
par un groupe de volontaires soucieux de la sauvegarde et du
développement des populations de base par des actions concrètes.
C’est une organisation constituée de compétences multidisciplinaires
soucieuse de l’aggravation du cercle vicieux de la pauvreté et des
problèmes rencontrés par la population locale surtout rurale, et qui
vise à
unir tous les volontaires de ce monde pour un développement durable.
Elle compte une équipe pluridisciplinaire de membres actifs et
sympathisants au Togo et des représentants en France qui travaillent
pour
l’appui des projets humanitaires
Si vous partagez ces objectifs, et bien, nos projets sont aussi les
vôtres.

• Proposition de stages étudiants/ Volontariat à court, moyen et long
terme

AVECS accueille des étudiants et les oriente vers des stages (01 Mois
et plus) / des volontaires à court, à moyen et à long terme dans les
domaines ci- après :
- Education (stage éducateur spécialisé)
-Enseignement des droits de l’enfant ; des droits de la femme.
- Art (Peinture, Sculpture, Batik, Percussion)
-Santé (stage infirmier ou médical)
-Agriculture (stage ingénieur agronome)
- Développement (stage pour professionnel de l’encadrement)
-Animation sociale et socioculturelle ;

Les volontaires et stagiaires peuvent découvrir le fonctionnement de
notre structure ; ils ont la possibilité d'encadrer les élèves et les
enfants dans les établissements scolaires, dans les orphelinats de la
place et ceci durant toute l’année.
Comme domaines d’activités :
- Les descentes sur le terrain ;
- Les cercles d’études ou animation de séances sur les droits humains
avec les jeunes collégiens
- Cours de soutien dans les établissements scolaires dans toutes les
matières;
- Encadrement des enfants dans les jardins d'enfants "la maternelle ",

• Les Camps chantiers internationaux

Dans le souci de promouvoir les échanges interculturels, d’aider les
jeunes des différentes races à se découvrir et à faire de leurs
différences une richesse,AVECS propose aux volontaires et aux
stagiaires des
camps chantiers internationaux . En effet AVECS organise sur toute
l’année
(de Janvier à Décembre) des camps chantiers qui offrent l’occasion aux
volontaires de travailler sur des projets d’intérêt collectif avec un
fort contact de la population locale.


Notre Contact :
Mails :
emmanuelle.rougeau@hotmail.fr , tel: 0611133273 (FRANCE)
avecstogo@yahoo.fr
site
http://manue-togo.blogit.fr
adresse postale au Togo

101 Rue Totsi,
quartier Avenou
BP : 8927, Tel: 00228-937-54-24
Lomé -TOGO

N’hésitez pas à nous contacter, nous serons très heureux de vous donner
des informations complémentaires et surtout de vous accueillir parmi
nous .

chiam44
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Re: afrique positive?

Message non lupar chiam44 » jeu. févr. 10, 2011 1:30 am

Cette association "humanitaire" s’appelle Afrique Positive Et je peux vous affirmer que ce que nous avons fait n’avait rien d’humanitaire vous pourrez regarder dans le dictionnaire le mot humanitaire et le comparer à ce qui viendra dans mon développement pour voir qu'il n'y avait rien d'humanitaire. Je tiens à vous faire part de ma grande déception quant à cette association qui pourrait être, très très dangereuse pour les prochains volontaires. Je vous déconseille cette association très fortement. Ce post ayant pour but de prévenir ceux qui souhaitent partir avec cette asso. Si vous y partez alors bon voyage mais je pense qu'après le bruit de mes messages et les publications de 6 témoignages de françaises dont le mien dans des journaux et revues françaises l'association reverra son organisation...


L'association se distingue à 4 niveau: en haut le président on dit monsieur le président ou mon président on a mis un mois et demi à savoir comment il s'appelait réellement car les togolais n'arrivaient pas à en parler autrement que pas leur lien de subordination. Ensuite vient le président au Togo appelé le responsable c'est Jeudi. Sur les camps, ceux ci sont gérés par des "animateurs" le président vous fait croire qu'ils ont suivi une formation pour avoir ce rôle en fait la formation c'est juste une autorisation du président, du suprême. cela ne correspond pas du tout au BAFA chez nous il n'y a pas l'idée de responsabilité, pas de notion de sécurité... Etant personnellement titulaire du BAFA et monitrice de sport je connais très bien ce que ce rôle de "cadre" implique. L'animateur sur mes deux camps était le même un gamin d'une vingtaine d'année au courant de rien, qui ne s'occupait du groupe que quand il voulait il ne prêtait pas attention aux malades ni aux problèmes du groupe. En revanche quand lui est tombé malade tout le monde devait s'occuper de lui, je l'ai emmené à l'hôpital je lui ai donné des médicaments contre les crises de palu et contre la fièvre qu'il s'est empréssé de revendre. Les togolaises lui faisaient chauffer de l'eau on devait lui garder ses assiettes de nourriture qu'il jetait comme un enfant alors que dehors des enfants attendaient pour récupérer à manger.

La hiérarchie: gros problème du camp vous devez obéir à des ordre sortis de nulle part de personnes que vous ne connaissez pas qui n'ont pas à vous ordonner quoi que ce soit qui soit complètement hors sujet avec le chantier et l'éducation des enfants.

MALADIE:

Je suis tombée malade au premier camp, diarrhées, douleurs abdominales et cela s'est stoppé et a repris au deuxième camp de manière plus catastrophique, grandes douleurs, sang dans les urines.

Au début j'informais l'animateur, en tant que responsable du camp de mes douleurs, il s'en foutait, il faisait même du chantage sexuel à ce sujet du genre "tu dis que tu es malade pour refuser de coucher avec moi" et d'autre réflexions malvenues.

Alors j’en ai informé le responsable Jeudi en lui disant que j’avais une hématurie douloureuse et de grandes douleurs au ventre et qu’il faudrait que je consulte quelqu’un. Celui-ci a jugé que je n’avais pas assez mal "on verra plus tard" et que j’irais voir le médecin français de l’ambassade quand ma santé empirerait. Je n’ai rien dit, j’ai accepté sa décision peinée et toujours malade. Ce type n'avait aucune compétence médicale, ni même aucune compétence pour rien sauf pour la drague de blanche et il s'est permis de se prendre pour un médecin, assez drôle quand même. Je lui ai fait savoir que cette maladie devait venir de l'eau du puit sâle que nous faisions légèrement chauffer le matin. Il a répondu "ce n'est pas bien de boire l'eau du puit" merci je le savais déjà.
Je l'en informais parce qu'il partait ce jour là mais il avait mieux à faire que de s'occuper d'une malade. Monsieur Jeudi avait un buisness à faire!
Quel était ce buisness à Kouma qui valait plus qu'une vie humaine? aucun buisness et aucune illégalité ne vaut plus qu'une vie humaine, même les condamnés à mort bénéficient de soins c'est pour dire... j'étais moins que cela.

Ma santé s’est aggravée au cours des jours, j’en ai informé son suppléant à nouveau le responsable étant absent. Il s’agissait de l’animateur du groupe. L’animateur très au courant de mon état de santé n’a pas contacté le responsable pour lui signifier, il a ignoré ma maladie tout en ne décrochant pas aux appels de ma famille inquiète de mon état de santé. Le 26 août j’ai atteint l’apogée de la douleur et le groupe à rejoint Lomé car c’était la fin de la mission, j’ai pu enfin prendre contact avec mes parents et leur expliquer la situation ils avaient contacté l’ambassade sans nouvelles de moi. Le lendemain, j’ai demandé aux togolais et au responsable de m’emmener à l’ambassade étant trop faible pour y aller seule et connaissant mal la ville. Personne n’a voulu m’emmener et le responsable est resté chez lui devant sa télé ne décrochant pas aux appels.
Je m’y suis rendu seule, d’abord au consulat, puis à l’ambassade malheureusement c’était le samedi 28 et le médecin français était absent pour quelques jours cependant on m’a donné l’adresse d’un hôpital et d'un centre médico social à côté ou j'ai été reçue. Sortie de l’ambassade, je me suis effondrée sur la route et suis restée là quelques minutes avant de pouvoir monter sur un taxi et aller consulter le médecin togolais. Là bas un médecin m’a examinée il m’a dit de rester sous antibiotiques et d’attendre d’être en France car ils connaissent mieux les incidences des maladies tropicales sur les blancs ce qui est tout à fait vrai il avait diagnostiqué une maladie parasitaire qui a été confirmée à l'institut Pasteur à mon retour. Le soir, le responsable est réapparu, je lui ai fait savoir que j’avais du regagner l’ambassade seule, il s’en moquait, il a ri du genre (pratique les français se débrouillent et moi je dors).

Cette attitude a gravement nuit à ma santé et le fait de ne pas avoir démarré un traitement antibiotique à temps par négligence de l’association m’a coûté quelques centaines d’euros et une santé très dégradée encore actuellement. L’association n’a rien voulu savoir et a même décliné toute responsabilité quant à mes problèmes de santé indépendant du camp-chantier (FAUX voir code civil, code pénal et code des sociétés). Cependant je vous rappelle qu’étant encadrée et venant en Afrique dans une association celle-ci a une responsabilité civile contractuelle et pénale à notre égard et des obligations de sécurité pour les expatriés. Le plus amusant, est que l’association est déclarée au JO et à la préfécture de Vendée comme une association humanitaire spécialisée dans : La MEDECINE et l’éducation. De qui se moque t’on ? les gens qui nous encadrent n’ont aucune compétence en médecine et à peine la maîtrise du français.

Alors je vais demander au président, à Jeudi le rabatteur de blanches et à l'animateur D monsieur "chantage sexuel et vols en tout genre" d'aller chercher dans le dictionnaire ou sur google au cyber ce que signifient les mots:

-maladie parasitaire
-bilharziose
-hématurie
-dialyse
-insuffisance rénale chronique et aigue
-greffe rénale et le prix...
-"non pris en charge par la sécu"
-mise en danger de la vie d'autui Art. 121-3 code pénal
-non assistance à personne en danger art 223-5 et 223-6 du code pénal
-responsabilité contractuelle ET delictuelle
-abus sexuel (voir développements)


CAMP-CHANTIER:

Il était prévu que nous irions dans deux villages faire les missions, Kpadapé et Danyi le programme a complètement changé et les villages aussi sans aucune explication valable. A chaque question posée aux responsables sur ça elles étaient détournées. On a payé pour aller à ces endroits il est normal qu'on soit au courant des raisons de leurs changement (des vraies raisons).Je suis arrivée en juillet pour le premier camp et j'ai appris que je n'irais plus à Danyi pour le second j'ai demandé ou irais-je mais ils ne savaient pas, chaque jour c'était la même réponse jusqu'à quelques jours de la fin du camp. quelle organisation! Nous devions faire chaque matin de l’enseignement ce qui n’a pas été le cas tous les matins et ce qui au final représentait 6% de notre mission. L'après midi c'était l’animation avec les enfants ce qui est faux aussi, l’animation a du être faite deux fois voir trois après midis sur les deux camps le reste du temps c'était temps libre drague avec les togolais et glandouille. Si j'avais voulu faire autre chose que de l'éducation je serais venue au Togo en touriste or là on venait pour rien, attendre le temps passer je crois que c'est ce qu'on a fait le mieux, et regarder les togolais jouer au djembé.

Les dortoirs mixtes étaient obligatoires : pourquoi étant une femme devrais-je dormir avec des hommes ? pourquoi une telle promiscuité ? personne n’a eu le choix et personne n’a pu changer. Au début ils disaient "on verra plus tard si tu veux changer" mais en fait rien pas de changement possible. Il me semble que cette promiscuité permettait de favoriser les éventuels flirts de l’association puisqu’il n’y avait pratiquement que des togolais et surtout des françaises étrange?!. Mais cela a été très gênant étant malade de devoir supporter ce manque d’intimité. Devoir se changer devant un type que vous ne connaissez pas ou aller le faire dehors en étant bouffée par les moustiques...
Dans les papiers reçus avant le camp rien n'indiquait qu'on devait dormir avec des togolais, il était seulement inscrit "dortoirs".

Sur le premier camp, nous avons bien mangé, l’eau potable nous était fournie aussi. Cette nourriture et cette eau était payée par nous et faisait partie des 220 euros donnés au responsable dès notre arrivée. L'animateur a fait son travail d'achat de nourriture. En revanche pour le même prix au deuxième camp, l’eau était plus rare et la nourriture aussi. On avait des planning repas à respecter envoyé par le président on a pas du tout fait les repas inscrits c'était de l'improvisation, parfois on attendait le retour de l'animateur jusqu'à 21h30 pour savoir le menu quand lui était au cyber à Kpalimé. Le matin nous avions deux pains pour 20 personnes et c’est très difficile de faire cours quand vous n’avez rien mangé. L’association était engagée à nous fournir la nourriture du premier jour de camp au dernier le 28 août. Mais cela n’a pas été le cas, de retour à Lomé le responsable a disparu chez lui estimant son rôle rempli : nous avons dû acheter notre nourriture, j’ai acheté l’eau en sachets et le papier toilette car malade et incontinente, je ne pouvais pas boire une eau non potable qui m’aurait encore plus rendue malade. L'animateur responsable de la nourriture n'allait à kpalimé que pour acheter quelques fois à manger en 3 semaines il a rapporté 2 fois des ignames et de la viande et du poisson séché, le reste du temps il allait à Kpalimé pour dépenser l'argent de l'association dans des cyber cafés, tchater avec des blanchettes sur le net ou sur meetic et badoo "5 filles de Lomé veulent te rencontrer"... vous voyez le genre. Il organisait ses plans cul via internet avec NOTRE argent, l'argent qui devait servir à l'association, à son but qui était LES ENFANTS ET LEUR EDUCATION. En dehors de ce que nous avons amené aux enfants rien n'a été reversé. Les yovo ont tout payé les togolais n'ont jamais dépensé un centime. Les fournitures ont été achetées par nous les cadeaux aussi.
Alors où est le reste de l'argent apporté par les français?????
Nous payons 220 euros plus les excursions donc cela revient à 350 euros sur un camp. 220 pour plus de 10 français : près de 3000 euros. La nourriture et l'eau coûtent en moyenne 50 euros par mois le logement quelques centaines, un peu comme une location d'un mois en bretagne quoi vu qu'on est en France et même avec une location exorbitante ou est les rest de l'argent?? On ne me fera pas croire que c'est les aller-retours pour les camp et pour l'aéroport qui sont chers encore moins la villa qui est payée par l'argent de 3 camps donc par une trentaine de volontaires. L'association se remplit les poches et ne reverse pas d'argent aux enfants, encore moins dans des fournitures.

On appelle ça des bénéfices, et après on dit "association à but non lucratif" il semblerait que ces personnes saisissent mal le droit des sociétés français car les bénéfices d'une association doivent être réinjéctés dans l'association pour son FONCTIONNEMENT. En fait l'argent sert à payer les animateurs par une prime . Une prime de quoi? d'abus sexuel? une prime de vol et d'harcellement sexuel? oui les animateurs sont payés pour "bons services" et le reste revient à Jeudi pour réparer sa télé, sa moto, s'acheter des vêtements, et à la famille du président pour qu'ils puissent vivre au dessus de la moyenne locale.
Cet argent pourrait servir aux uniformes des enfants, mais non.
Pourrait servir à leurs fournitures, des livres de cours, mais non.
A réparer leurs toits d'école, mais non.
A réparer des bancs pour les écoles et des tables, mais non la télé de Jeudi et badoo.


EDUCATION.

Mon moment préféré.
A l'école nous sommes par binômes. Le plus souvent on met des togolais avec des françaises histoire de faciliter les couples. J'étais au CP avec un togolais seulement alors que ces enfants ne parlent pas un mot de français. On en avait entre une 30aine et 80aine. Conclusion impossible de faire cours avec si peu de togolais pour traduire. Pourtant l'association le sait mais elle ne fait pas d'effort. A notre retour on reçoit une sorte d'enquête de satisfaction ou l'on met qu'il faut largement plus de mains togolaises pour les classes de CP. Or les nouveaux camp sont déjà en ligne et les chiffres n'ont pas changé c'est toujours 12 volontaires français et ce ne sera pas suffisant. Merci de votre attention c'était pourtant écrit noir sur blanc pour ne pas faire de jeu de mot.
Les togolais ont une éducation spéciale basée, encore sur la subordination et la violence. On doit se familiariser avec l'usage du bâton c'est difficile mais parfois nécessaire et parfois totalement inutile. Les togolais partent du principes qu'ils sont tous intelligents et qu'en les battant ils apprendront. FAUX.
Deux fois nous avons fait remarqué aux togolais qu'il y avait des handicapés mentaux dans les classes. Quand on a 16 ans et qu'on est en CP avec une malformation faciale un problème d'élocution et d'émancipation pas de questions à se poser on en voit en France ils sont dans des structures. Or non en Afrique il n'y a pas d'handicapés pour reprendre les mots d'une togolaise si on les bâts ils finiront par apprendre. Dans ce cas le dialogue est nul.
Autre exemples nous avions 3 élèves qui ne dépassaient pas le premier quart de l'alphabet écrite au tableau. La première n'écoutait rien après l'avoir prise seule et l'avoir punie elle a parfaitement appris son alphabet et n'a plus discuté en classe. Le deuxième était trop petit et s'était retrouvé en CP2 par erreur donc il est allé en CP1. Le troisième n'y arrivait toujours pas, alors l'animateur l'a isolé, l'a frappé lui a fait faire des exercices épuisants pour le punir et encore des coups de bâton, l'enfant pleurait mais il continuait et cela pendant une heure dans la cour de l'école aux yeux de tous. J'ai du lui sommer d'arrêter j'ai repris l'enfant dans la classe, il a fait une pause je lui ai donné un bonbon et quand il a eu fini de pleurer nous avons repris l'alphabet non en visuel mais en oral et il a très bien réussi. Cet enfant Sakibou avec un strabisme grave et ne voyait rien, il n'écrivait jamais sur les lignes et ne savait pas écrire. Moi même j'ai des problèmes de vue et je lui ai prêté mes lunettes pour voir et il a réussi pour la première fois à écrire un A. Alors quel est l'intérêt de l'acharnement de la sauvagerie de la torture de l'animateur alors que ces enfants on seulement besoin de soins médicaux.

Les togolais qui nous encadrent sont censé être plus occidentalisé comme ils ont fréquenté beaucoup de français sur les camps mais refusent tout dialogue l'idée d'anormalité leur fait horreur.
En parlant d'anormalité sur un camp nous avions un volontaire français homosexuel nous avons voulu en parler aux togolais pour voir leurs réactions et ça n'a pas loupé "c'est sale, c'est inhumain, c'est contre nature, il faut s'est débarrasser à la naissance..." nous étions 3 français à connaître ses orientations sexuelles et nous ne l'avons jamais divulgué compte tenu des réactions excessives que pouvaient avoir les togolais.

En réalité sur le camp nous n'avons pas fait cours, jamais une matinée n'a été respectée, structurée soit parce que le binome s'en foutait, soit parce que l'animateur venait exciter les élèves de la classe pour les faire crier et il était après impossible de reprendre le travail dans le calme. Les togolais se fichaient des cours pour la plupart, certains désertaient même leurs classes il laissaient leur binome tout seul rentraient chez eux parce qu'ils habitaient dans le village. Alors la motivation sans l'aide d'un traducteur c'est difficile...

A chaque fin de camp une remise des prix est faite. Le pire moment du camp, Les prix sont distribués aux plus sérieux, à ceux qui ont des bonnes notes. Mais s'il y a une personne de la famille des togolais du camp alors vous pouvez être sûr qu'il aura le plus de prix même étant le plus mauvais élève. Les togolais méprisent les enfants à cette remise des prix alors qu'il faut les comprendre, ils ont devant eu des objets qu'ils n'ont pas chez eux alors ils se battent entre eux pour les avoir. Les togolais et l'animateur en particulier trouvent ça très drôle ils ont l'impression d'être les chefs qu'on suit partout pour avoir un bonbon. Alors leur grand jeu était de lancer des bonbons dans la foule d'enfants pour les voir se battre violemment tout en s'en réjouissant et en s'en amusant. A oui nous venions pour aider les enfants et faire de l'humanitaire si vous l'aviez oublié.

Un jour un enfant mâle a vomi dans la classe, l'animateur ne s'est pas sali les mains à ramasser au contraire il est allé chercher une FILLE pour nettoyer alors que nous français pouvions le faire et pourquoi une collégienne devrait interrompre sa leçon pour un vomi qui n'est pas le sien; "parce que c'est une femme, elle a l'habitude, c'est son travail".

Au premier camp nous avions une "corvée d'eau" à exécuter tous les 3 jours. Parfois nous ne le faisions pas donc l'animateur allait chercher des élèves du collège pour faire la corvée à notre place mais ces élèves rataient des cours donc quelle est l'utilité d'embaucher des élèves qui font notre travail alors que nous venons pour les aider.
A l'issue de cette corvée d'eau l'animateur nous demandais de les payer, c'est normal 2000 par français mais jamais nous n'avons eu le droit de leur donner l'argent car l'animateur venait du village ou nous enseignions et il devait "faire sa réputation et être respecté" donc il leur donnait l'argent pour paraître comme un riche, un chef de village.

BLANCHES;

Avant de partir nous avons une "charte" à signer. Un bout de papier faisant croire que l'association est sérieuse et établit des règles. Côté togolais ils ont aussi une charte mais l'article 1 c'est dixit une togolaise "je ne viens pas sur le camp pour trouver une française". Vous allez voir comme ce bout de papier leur donne bonne conscience alors que tout est faux et l'article 1 est violé par TOUS LES TOGOLAIS.

A notre arrivée la chasse était lancée les togolais ont commencé dans les premiers jours à prendre les françaises à part et à leur dire "je t'aime viens avec moi, tu es la femme de ma vie...". Assez bizarre d'emblée alors qu'on vient pour de l'humanitaire. Ils ne cessaient pas il continuaient jusqu'au harcèlement.

Les togolais vous sortent un discours "pas de drague sur le camp" surtout le responsable Jeudi. Mais Jeudi après son beau discours a été le premier à s'enfermer dans un dortoir pour y pelotter une blanche. En réalité le responsable était un rabatteur de blanches pour les togolais; le président quand à lui suivait les épisodes de couples et de cul par les appels que lui faisait le responsable mais pour ce qui était du fonctionnement du camp et du dysfonctionnement il ne parlait de rien. Ainsi voici la véritable mission que nous avions; être casées avec des togolais pour leurs rêves de France et d'immigration comme l'ont si justement dit l'animateur et son cousin. Les blanches dans tout cela ce ne sont que des moyens de quitter leur pays il n'y a pas de sentiment la dedans c'est purement calculé.

Voici le témoignage d'une française partie en 2008:

" oui pour nous aussi les dortoirs étaient mixtes, il fallait s'arranger pour laisser les couples seuls dans certains dortoirs, il leur fallait de l'intimité... alors on se regroupait. Un togolais n'arrêtait pas de me faire des avances c'était insupportable, j'en avais marre il disait "détends toi c'est la timidité" mais j'avais déjà quelqu'un en France et je ne venais pas pour ça j'en avais vraiment super marre. Quand il est venu dans mon dortoir il a négocié pour être à côté de moi j'étais déjà endormie car j'étais exténuée il a commencé à me carresser je lui ai dit d'arrêter tout de suite il attendait quelques instants et recommençait pensant que j'allais finir par dire oui. J'en ai parlé aux autres togolais pour lui dire d'arrêter et vous savez ce qu'ils ont fait ils lui ont dit de s'y prendre autrement, de changer sa technique de drague "il y a une certaine technique de drague". Comme ci cela marchait à chaque fois j'aurais aimé croire à une blague mais non, heureusement 3 semaine ce n'est pas long. Franchement tu vois pour moi c'était du harcèlement moral d'abord et après physique j'en avais marre d'entendre françaises filles faciles. Mais".

Sur mes camps certaines françaises refusaient mais les togolais s'accrochaient, tant qu'un autre togolais n'avait pas réussi à prendre la fille blanche ils continuaient sur la même sauf si un autre lui passait devant.
Une fois qu'ils étaient tous "maqués" il y avait moins de problèmes. Sur le premier camp il y avait quelques couples dont le mien j'étais avec l'animateur parce que pour moi la distance n'était pas forcement un problème j'aime l'adage "quand on veut on peut". Mais cela a vite dégénéré quand j'ai compris ce qu'il voulait. Les togolais n'ont pas du tout été tolérants. Sur le premier camp il y avait à côté de la maison une pièce avec un lit. Les togolais s'échangeaient la clef le soir pour y sauter leurs blanches à tour de rôle. Malheureusement cela est vite parti en abus sexuel... mais on a du rien dire c'était en dehors du camp et non perdu c'était pendant le chantier donc en rapport avec le camp.

sur le deuxième camp, les togolais ont été tout de suite lancés aucun togolais ne faisait exception pour se faire une blanche du camp même à l'extérieur. Un week end le groupe est parti dormir à Kpalimé dans un hôtel la répartition des chambres n'a pas été faite tout de suite ce qui était étrange personne n'a pu savoir pourquoi. Arrivés à l'hôtel on a très vite compris pourquoi: les togolais ont tous choisi une blanche pour dormir avec eux. Certaines ont refusé les autres accepté et étant plus de françaises que de togolais s'ils avaient un refus ce n'était pas grave il choisissaient une autre blanche par substitution. Etrange soirée étrange idée que l'hôtel pour faire hôtel de passe.

Moi j'étais avec l'animateur mais dans la soirée il est parti avec des blanches étrangères au groupe a qui il a donné l'adresse de l'hôtel de passe. charmante démonstration de l'honneur et du sérieux de l'association.
Les choses ont vite dégénéré l'animateur considérait que j'étais sa chose, il envoyait des françaises me dire "D t'attend dans le dortoir" sous entendu va te faire baiser. Je n'y allais pas. Le responsable de l'association, son oncle m'a dit au début du camp toi tu dors avec D. Je ne voulais pas j'ai choisi un dortoir avec des membres du groupes la mission avant tout. Je m'en prenait plein la figure je devais me montrer digne de lui n'importe quoi on se serait cru au XVIIIè alors que lui au premier camp avait une double relation avec une togolaise V et qu'en plus lors de ses sorties il ne manquait pas une occasion de rajouter des femmes... polygamie au togo et oui je l'ai même vécu! Un jour j'ai laissé mon groupe de cuisine au déjeuné car j'avais trop de sang et j'était donc souillée je suis partie me laver et me changer et une togolaise n'a cessé de me le reprocher sous prétexte que j'étais avec l'animateur je n'en faisais pas une et pourtant hormis cette fois j'ai TOUJOURS aidé toujours je préférais même remplacer les gens pour qu'ils se reposent personne ne pourra me reprocher mon implication dans la vie du camp. A la différence de l'animateur j'aidais et je savais ce qui se passait qui était malade qui faisait quoi.


CAMP/ EXCURSSIONS:


Les excursions ne sont pas prévues dans le prix or ce qui n’est pas prévu non plus c’est que nous devons payer pour les togolais. A cela le président a répondu « rien ne vous y oblige » certes mais quand on ne parle pas la langue, et qu’on ne connaît pas le pays on est obligé de payer pour eux car sans cela on ne pourra pas sortir... malin le petit. Les togolais n'ont jamais payé leurs excursions à par l'animateur qui se paye son excursion avec l'argent de la caisse donc l'argent des yovo au final.
Les excursions c'est "le bon vouloir de l'animateur" donc il choisit pour nous.
Un jour on est allé visiter la Maison des esclaves on a été reçu comme des petits colons, petits enfants d'esclavagistes. On a payé une fortune pour être insultés et entendre parler en éwé parce que "c'est à vous de faire des efforts et d'apprendre notre langue, on est plus colonisé maintenant il y en a marre" un bel esprit le petit Joel. Et on a eu le droit à "et après je vous raconterai ce que faisaient les colons blancs aux femmes noires avant d'embarquer sur les bateaux". Encore du bel esprit et de l'intelligence puisqu'ils confondent toujours esclavage et colonisation et pour la traite des noirs ce n'était pas la France qui avait le Togo... De l'argent dépensé pour nous faire insulter de sales racistes, de violeurs de blanches au XIXè siècle. En revanches les togolais ont été ravis de ça aucun n'a trouvé ça déplacé... merci l'animateur pour cette charmante visite.

TOGOLAISES:

Ce que j’ai subi la-bas et ce que j’ai vu ne respecte et ne défend aucun de ces droits. Les togolaisES présentes sur les camps étaient traitées comme des esclaves à devoir faire la cuisine pour tous car nous français ne savions pas utiliser leurs ustensiles. Le responsable n'en fichait pas une il était toujours dans son siège à dévisager les gens et quand il se levait c'était pour dire "J à la cuisine, dépêche toi". Un jour, j’ai demandé à une togolaise d’aller se reposer pour ne pas qu’elle fasse la cuisine elle a eu des problèmes quand les togolais l’ont vu absente à la cuisine. J’ai du avouer que c’était moi qui lui avait dit de partir que c'était pour qu'elle se repose car elle faisait toutes les tâches. Ces togolaises sont des femmes merveilleuses qui étaient devant nos yeux déshumanisées, ridiculisées, rabaissées. J’ai un autre jour répondu à un togolais qui m’a menacée en ajoutant « aucune femme ne m’a jamais parlé comme ça », le dilemme concernait un verre de coca…
Et dans sa présentation l'association se dit pour l'émancipation des femmes, l'autonomisation je ne sais plus quelle bêtise alors qu'ils ne sont toujours pas sorti dans cette association du schéma femme à la cuisine et à la vaisselle les togolais n'aidaient pas souvent surtout au second camp il n'aidaient jamais pour certains alors qu'ils étaient beaucoup plus occidentalisés. Ils n'avaient pas trop de problèmes d'argent, étaient au courant des derniers disques des célèbres rappeurs, tournaient des clips, regardaient des séries télé américaines. Mais non côté égalité des sexes on était loin.

ARGENT:

Les blancs nous avons un statut particulier en Afrique qui répond à l’adage modifié en français « le blanc c’est de l’argent ». Sans cesse on nous demandait de l’argent ou les togolais nous demandaient nos affaires. Au retour du camp, on m’a pris mon matelas pneumatique et un sac destiné à un enfant sans mon consentement: l'animateur considérait que comme des blanches lui avaient donné des affaires il pouvait prendre les miennes car je lui aurais donné de toutes façons. et bien non j'en avais besoin et le sac était pour un enfant je l'avais laissé à Kpadapé pour le chef du CDV l'animateur l'a volé avec d'autres affaires pour les enfants.

On vient avec des affaires pour les enfants, on laisse plein de choses et elles sont volées par les organisateurs de l'association c'est n'importe quoi. Cette association est un mensonge et les enfants sont un prétexte. En réalité les togolais sont là pour se faire du bénéf, draguer des blanches pour tester notre naiveté et obtenir un mariage blanc après car ils n'ont eu de cesse de répété "on va se tirer de se pays on va aller en France il y a en marre de ce pays". OK et nous dedans on est les passeurs, et les banques en plus puisqu'on gobe tout ce qu'ils nous disent on est manipulé ils font semblant de pleurer grossissent leur situation pour attiser notre pitié et récupérer de l'argent.
2 exemples:
- un togolais pleurnichait se sentais très mal parce qu'il n'avait plus un sou pour son essence. Alors avec une française on lui a passé 2000 pour un plein. Il a interdit de le répéter mais Dieu nous le rendrait. Et le soir avec la langue bien pendue on en a parlé aux autres français et là chacun s'est aperçu qu'il avait reçu de chaque français à une exception 2000 sachant qu'on est 10 français... bonne affaire.

- l'animateur pleurait tout le temps pour ses études "je vais mourir je ne peux pas m'inscrire le papa ne veut pas m'aider je n'ai aucun ami. Le camp m'a ruiné toutes mes économies de nombreuses années y sont passé" super triste alors comme des idiotes deux françaises ont payé ses frais d'inscription, en double car elles ne savaient pas que l'autre avait payé et ce qui est amusant c'est qu'au Togo les frais coûtent le même prix qu'en France.... et bien non c'est une façon d'empocher plus. L'animateur n'a rien dépensé de sa poche, il avait l'argent de la caisse qui réunissait les 220 chacun des yovo mais c'est une sorte de cinéma de manipulation qui marche très bien sur les camps.

A côté de cela certains n'ont pas envie de pleurnicher devant les français.
Ils préférent voler. Nous laissons nos affaires dans les dortoirs pour se laver, pour aller pisser. Et le lendemain on s'aperçoit qu'il manque de l'argent. A la banque on nous a donné beaucoup de gros billets alors le but était de se débarrasser des gros billets pour avoir des pièces et des billets de 1000/2000. Les togolais pensent (si je lui vole un billet de 10000 elle le saura donc je vais lui voler un billet de 2000 elle en a plein). Malheureusement on fait aussi les comptes, et on est pas cons.
Le président de l'association a déclaré s'il y a des vols c'est forcément les enfants. Or on fermait a chaque départ la maison, aucun enfant n'est jamais rentré à l'intérieur jamais jamais jamais. On savait tous entre français que c'était les togolais qui nous volaient, des petites sommes certes mais cela reste du vol QUAND MEME.
. Car comme j’étais blanche je n’en avais pas besoin ?? Les vols étaient courants, sachez que le vol est puni en Afrique sauf si l’on vole un blanc on dirait.

Enfin je pourrais conclure en disant que le responsable a dressé un portrait des françaises plus que rabaissant (et oui JEUDI si tu lis ce message rappelle toi de cette soirée où on cuisinait à Kpadapé avec 4 témoins tu nous regardais cuisiner bien sur tu ne voulais pas te salir... )Pour lui nous ne sommes que des putes que les noirs peuvent facilement se faire et il déteste notre pays l’ayant affirmé un soir "je n'aime pas la France". J’ai été considéré comme un morceau de viande qui avait beaucoup d’argent parce que j’étais partie avec air France... On m’a même demandé en mariage, (la famille de l'animateur du genre si tu reviens vite on peut s'arranger pour les papier plus vite pour que D l'animateur vienne plus vite avec toi en France... ca veut dire quoi ça???) mais comme j’ai refusé j’ai été traînée dans la boue par les responsables de l’association étant parents du togolais. Et oui dans l'association ils ont presque tous un lien de parenté mais chut il ne faut pas le dire.
C'est du népotisme et rien de plus, c'est un honneur de travailler dans cette association pour un togolais car c'est un peu le sauf conduit pour la France. Ils s'imaginent qu'on est tous prêts à les épouser ou à être baisées comme des vulgaires morceaux de viande.

Filles faciles, filles faciles c'est ce que nous avons le plus entendu mais un couple c'est à deux alors si les françaises acceptent les togolais aussi et comme ils ont tous sauté sur les blanches dès notre arrivée il faut renverser cette phrase car au final ce sont eux les hommes faciles.

A mon retour je n’ai eu aucune nouvelle du responsable. Il n’a jamais cherché à savoir si j’étais bien rentrée et si j’allais bien pareil pour les autres français. C’est moi qui l’ai appelé bah oui c'est vrai qu'on est tous illimité pour le Togo, mais je m'inquiétais. De même pour le président en France j’ai attendu qu’il appelle pour lui parler des problèmes et j’ai du l’appeler. Il m’a rappelé il y a peu de temps pour m’insulter et me dire que mes problèmes de santé sur le camp il n’en avait « rien a foutre ». Ils trouveront toujours des blanches pour partir alors mes problèmes n’ont aucune importance. Il n'a rien voulu écouter il a préféré défendre le mauvais côté ce qui justifie mes messages sur les forums.

SITE.

si le site de l'association qui ne laisse rien transparaître de mauvais: vous trouverez des témoignages biens cernés de françaises fiancées à des togolais ou en union libre pour le moment ou concubinage à distance mais vous ne trouverez en aucun cas le mien ni celui des personnes rapatriées ou consternées de mes camps et anciens camps. J’ai économisé pendant deux longues années pour pouvoir faire de l’humanitaire et voilà ma récompense. J’ai été respectueuse, mais je ne l’ai pas été en retour ; j’ai toujours aidé sur les camps et voilà ma récompense. Qu’elle soit d’une quelconque couleur et de n’importe quel sexe et qu’importe son passé personne ne mérite de souffrir sans soins comme je l’ai été, personne ne mérite d’être traité de femme facile pour sa seule couleur de peau.

Maintenant je conserve beaucoup de problèmes de santé qui m'ont empêcher de vivre ma vie comme elle l'était avant. Ma vie ne sera jamais plus comme avant même avec l'aide des médecins. Car même en France pour répondre à une togolaise on ne soigne pas tout ce n'est pas le paradis et ils l'oublient souvent.

A mon retour j'ai consulté 5 spécialistes: dont un gynécologue qui m'a demandé si j'avais été victime d'un viol au Togo. J'étais en couple donc c'est difficile de dire viol et les preuve à part son compte rendu et les bouts prélevés ne permettent rien. On nous a dit "c'est la culture" tout l'été et c'est aussi ce que je me disais, l'abus sexuel c'est leur culture c'est leur façon d'être avec les femmes mais non en fait il n'est pas question de culture dans tout ce que nous avons subi.

Cette association doit être boycottée car elle profite des blanches et de leur argent et n'aide pas les enfants et cela vaut pour toutes ses actions. Elle aide au début pour paraître fiable comme au début une française a vu un médecin mais comme ca avait été cher pour le responsable de la ramener à lomé soit disant alors moi à Kpadapé il ne voulait pas perdre d'argent à m'y emmener.

Alors association humanitaire? non illicite oui, frauduleuse oui, arnaqueuse oui, voleuse oui...

Fuyez là.

Mais attention certains camps se sont bien passé notamment ceux où il y avait plus de togolaises! on se demande pourquoi et parce que les togolais ne cherchaient pas plus que ça les blanches. Certains animateurs ont très bien rempli leur rôle il n'y a pas eu de débordement mais il y a toujours sur chaque camp des problèmes seulement ceux qui en parlent sont rares même après ce qu'ils ont vécu. Je ne répondrais probablement pas aux réponses de ce mail s'ils viennent de personnes extérieures qui n'ont pas été sur ces camp, je veux dire par la le président qui était en France et n'a pas idée des choses qui se sont passées sur le camp. Il s'est juste contenté de demander les mails de règlement de compte avec l'animateur qui s'est bien sur fait un plaisir de tronquer les mails et d'envoyer que ceux en sa faveur. Au passage la lecture de mails sans le consentement de celui qui les a écrit est une violation de la vie privée.

juju
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Re: afrique positive?

Message non lupar juju » ven. févr. 11, 2011 12:44 pm

Je souhaiterais répondre à Chiam44.
Je suis partie en camp chantier HUMANITAIRE au TOGO en 2009 avec Afrique Positive. Je tiens à dire tout de suite que je ne suis ni fiancée, ni en concubinage ou autre chose de ce style avec un togolais et que donc je parle librement, et en mon âme et conscience. Je suis tombée sur ton message chiam 44 par hasard, et laisse moi te dire que j'en suis assez choquée. Si moi je parle librement, tu n'as pas l'air d'être très neutre et objective dans tes propos puisque tu as eu une relation avec un responsable de chantier, et apparemment, ça ne s'est pas très bien terminé. Si par ce post, tu espères te venger, je ne trouve pas ça très réglo de ta part de faire payer l'assoc pour une querelle d'amoureux. C'est pourquoi je viens rectifier quelques propos qui me semblent, pour ma part, très exagérés.Je ne reconnais pas du tout l'association avec laquelle je suis partie. D'après toi, tu aurais été victime de viol, de vol, d'harcèlement moral, pendant 3 semaines. Je ne sais pas ce que tu as vécu mais à mon avis, tu exagères un peu les choses. Laisse moi donner mon opinion point par point, comme tu l'as si bien fait.
Pour ce qui est des maladies :
Pendant 3 semaines, les Togolais ont bien fait attention à ne cuisiner qu'avec de l'eau pure afin de nous éviter diverses maladies. Le soir, certains nous rappelaient de bien prendre notre traitement anti-paludéen. De plus, dans mon camp chantier, il y avait une des volontaires assez malade vers le milieu du séjour, et un des togolais s'est occupé d'elle à chaque instant, et l'a emmenée au dispensaire le plus proche. Dès que quelqu'un ne se sentait pas bien, il pouvait rester couché et se reposer, sans être critiqué ou quoi que ce soit.
Pour ce qui est du camp chantier, on nous avait annoncé Danyi et nous avons effectivement passé 3 semaines à Danyi, avec une excursion à Kpalimé, et une ballade dans le village voisin. Les excursions ne sont effectivement pas comprises dans le montant initial, mais c'est dit dès le départ. J'avoue par contre que le prix peut paraître excessif. Toutefois, les excursions et balades sont vraiment très sympas, avec beaucoup d'ambiance. Je me rappelle notamment d'un jour de repos (ce devait être un samedi) où nous sommes allés faire un tour dans le village d'à côté qui devait être à 5km. Le soir, sur la route du retour (à pied), nous étions tous fatigués et là un pick up avec 2 ouvriers togolais est passé et nous a tous pris à l'arrière, nous sommes rentrés en pick up et en chantant, ce fut un moment mémorable pour moi.
Pour les dortoirs mixtes, ca m'a aussi troublé. Certains togolais sont là pour "pécho" certes, mais si tu refuses franchement dès le départ, ils ne reviennent pas à l'assaut. L'association est très importante pour eux, les françaises sont là pour aider (et plus si affinités...), mais en aucun cas, on est forcées à quoi que ce soit. De plus, les Togolais respectaient parfaitement l'intimité des filles lorsqu'elles se changeaient, ils frappaient à la porte et attendaient qu'on réponde. Il n'y a jamais eu de problèmes. Enfin, j'étais avec une amie dans un dortoir trop bruyant au début ( qqn ronflait TRES fort), on a demandé à changer, et c'a n'a posé aucun problème. On pouvait changer comme bon nous semblait. Tout le long du séjour, nous avons mangé à notre fin, bu à notre soif. Les repas étaient peu variés mais il y avait des bonnes quantités, de quoi tenir la journée. En dessert, nous avions toujours des fruits juteux, exquis (mangue, ananas, ...).
De tout le camp, je n'ai vu q'une seule fois un togolais partir vérifier ses mails, c'était durant l'excursion à Kpalimé, sinon les autres togolais étaient là pour nous guider dans la ville, nous emmener dans des restos, ... D'ailleurs, jamais un Togolais n'a réclamé de l'argent pour lui, pour ses dépenses personnelles, frais de scolarité .. Je me souviens qu'un togolais très gentil m'avait payé un paquet de chewing gum alors que j'en demandais aux volontaires français. Il n'a jamais voulu que je le rembourse.
Pour ce qui est de l'éducation, il est clair que ca n'a rien à avoir avec la nôtre. Mais justement, tu ne peux pas t'indigner d'une éducation qui est en place depuis des années, une éducation dispensée avec "les moyens du bord" alors que toi tu arrives d'un pays riche avec des valeurs totalement différentes des leurs. Tu ne peux pas dire que telle méthode n'est pas bonne parce qu'elle n'est pas la tienne, ils ne comprendraient pas. Certes le coup de bâton m'a choqué aussi, mais tu ne peux pas changer ca en 3 semaines. Tu n'es pas là pour les "sauver", devenir le héros de tous ces enfants, c'est comme ca et ce n'est pas un français qui vient là en mission humanitaire pendant 3 semaine qui va changer ca. Tout ce qui importe, c'est que ces enfants voient des yovo, puissent parler avec eux, découvrir un autre mode de vie (en leur parlant de comment ca se passe en France). Les cours dispensés ne sont sûrement pas efficaces pour tous car dans une classe le niveau est très hétérogène du fait du nombre important des élèves et en tenant compte du fait qu'en 3 semaines, on ne peut rien apprendre. Pourtant, j'ai pu noter des progrès chez les meilleurs élèves, ce qui donne une petite satisfaction à la fin. Pour la cérémonie de fin, tous les élèves ont reçu au moins un cahier et des stylos, plus des petits jouets pour les plus assidus et les plus sérieux. Il faut être franc, beaucoup ne viennent que pour ca. Pour notre camp, l'emploi du temps établi au départ était scrupuleusement respecté. La matinée était réservée aux cours, et les après midi aux ateliers et divers jeux. Pour la corvée d'eau, c'était vraiment une corvée que j'essayais au maximum d'éviter, mais jamais un enfant n'a pris notre place. Si les français rechignaient à y aller ou tardaient, les togolais prenaient les choses en main et y aller. Ils étaient vraiment à nos petits soins.
Pour ce qui est des excursions, les togolais qui ne pouvaient pas se les payer, restaient à la maison et s'occupaient, jamais nous n'avons eu à payer pour eux, ni les excursions, ni les restos non compris dans le prix de la nourriture. Après je suppose que le prix payé (vu son montant) sert à nous nourrir, nous français mais aussi les togolais durant le séjour dans la maison.
Pour l'argent, je faisais régulièrement mes comptes, je n'ai jamais été volé, ni personne dans mon camp chantier. La maison était fermée à clé, les porte monnaies cachés. Je n'ai jamais surpris un togolais fouiller dans mes affaires. ILS étaient très respectueux. Les affaires, fournitures, jouets amenés pour les enfants ont été entreposés dès le début du séjour sur une table dans la salle, à la vue de tous.
Les propos des togolais sont parfois choquants pour nous: sur les femmes, les homosexuels, le sexe en général. Mais c'est une autre tradition, on ne peut pas les en blâmer. C'est d'ailleurs pour ca que sont organisés des débats, au cours desquels on échange des idées. Ces débats ont été très enrichissants. Par contre, en aucun cas un togolais n'a insulté ou critiqué un français, une fille française, ... Nous exposions nos points de vue sans jamais les imposer.
Voilà, je pense que j'ai rectifié ce que je voulais. Dans l'ensemble, j'ai passé 3 semaines inoubliables, pleines de joie, de rires, de chansons, et d'amitiés (aussi bien françaises que togolaises). Passées les premières appréhensions, c'est que du bonheur. Les togolais sont là s'il y a un problème. Oui, ce sont des dragueurs, mais ils ne franchissent jamais la limite qu'on impose. Mon meilleur souvenir reste la soirée française organisée par tous les français à l'attention des volontaires togolais, qui paraissaient très émus.
Cette association est sérieuse, et non il ne faut pas s'attendre à changer le monde en 3 semaines, c'est impossible. Cette association permet juste de voir et de comprendre un autre mode de vie, d'échanger, et d'apporter un petit plus dans le quotidien des enfants togolais.

Fistolle
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Re: afrique positive?

Message non lupar Fistolle » mer. juin 01, 2011 4:15 pm

Je souhaite aussi répondre à ce message car je le trouve injustifié et surtout il est triste de ternir ainsi l'image de cette association.

En effet je rentre tout juste du Togo après une mission de 3 mois que j'ai pu effectué grâce à Afrique Positive.
Afrique Positive est une association organisée, qui s'occupe très bien des ses volontaires et fait en sorte que tout se passe très bien.
D'une part ils avaient préparé ma mission de santé avant mon arrivée. Que ce soit mon hébergement dans la famille au village, mais aussi mon rôle auprès de l'équipe médicale sur place.
Je venais seule. Et jamais je ne dirai que j'ai eu l'impression d'être laissée à l'abandon dans un pays inconnu. Ils ont parfaitement rempli leurs rôles.
Ils m'attendaient à l'aéroport. J'ai tout de suite été prise en charge.
Et même au village, ils ont attendu de voir que tout allait bien, que j'étais bien installée avant de me laisser.
Au cours de la mission, ils prenaient des nouvelles régulièrement et je devais leur rendre des rapports détaillés afin de me suivre de près. Toujours à l'écoute.

Alors moi je leur dis MERCI, car grâce à eux j'ai découvert un magnifique pays, j'ai passé 3 mois à faire ce que j'aime auprès des malades. Un échange avec un village que je ne suis pas prête d'oublier.
Je leur souhaite BON COURAGE, ils doivent continuer sur leur lancée.

Akpé Afrique Positive !!

sti
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Re: afrique positive?

Message non lupar sti » lun. juil. 18, 2011 2:17 pm

Bonjour,

Je voulais savoir ce qu'il en était aujourd'hui de l'association Afrique Positive et je suis surprise de lire ce que Chiam44 a posté. En effet, je suis allée avec cette association à Kouma-Apéyéyémé en 2007 et tout s'est bien passé dans l'ensemble. Je n'ai rencontré aucun problème majeur. Les togolais ont été accueillants. Nous dormions tous ensemble dans la maison en dur sans pour autant que notre intimité y soit enfreinte. Tous les matins, nous étions à l'école avec les enfants. Nous étions en binôme, parfois seuls, parfois à trois, mais tout se passait pour le mieux. Les enfants étaient adorables et très attachants. Même si on ne se comprenait pas toujours entre langue éwé et langue française, nous parvenions toujours à nous comprendre par le non-verbal et ça c'était le plus important dans la découverte de l'un et l'autre. Nous avons fait quelques balades qui se sont toujours bien déroulées. Je pense que le but de ce chantier était avant tout la découverte de l'autre. Nous n'avons pas plus à enseigner aux togolais qu'ils n'ont à nous enseigner à nous. Je pense qu'il est assez déplacé d'être accueilli dans un village d'Afrique pour y imposer ses convictions à la française quand la France n'est ni la référence en démocratie ni en respect des droits de l'homme. Quand on va dans un autre pays c'est pour en découvrir la culture, les habitants, la langue. Cela permet de prendre de la distance sur nos propres références et d’en reconnaître aussi les failles.

En ce qui concerne le côté humanitaire, je ne pense pas que c'est le temps d'un été en camp chantier que les relations nord-sud peuvent s'améliorer, bien au contraire. Il serait peut-être plus efficace de s'opposer à la politique néocoloniale au sein de son propre pays au lieu d'alimenter volontairement les dépendances en Afrique et ailleurs dans le monde.

J'espère n'avoir blessé personne. Je souhaitais juste réagir par rapport à ce que je viens de lire.
Bon courage à tous.
St.


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