L’anthropologie au service de l’aide humanitaire

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L’anthropologie au service de l’aide humanitaire

Message non lupar solidarites » lun. août 08, 2016 3:48 pm

Ceci est l'extrait d'un article de blog.  Lire l'article complet
Chaque communauté, chaque population a une vision du monde différente. Celles-ci se rencontrent sans cesse lors des interventions humanitaires. Les différences de points de vue socio-culturels sont au cœur des approches anthropologiques qui peuvent bénéficier à chaque étape d’un projet. Anthropologue, Julie Cassard a accompagné les équipes de SOLIDARITÉS INTERNATIONAL au Myanmar.

En général, et tout particulièrement lorsqu’il s’agit d’un contexte de populations déplacées, la réponse humanitaire se confronte de fait à une situation et un ensemble humain marqués par une très forte hétérogénéité. Dans le cas d’une épidémie ou d’un terrain d’intervention caractérisé par un contexte sanitaire précaire, les travailleurs ...

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Re: L’anthropologie au service de l’aide humanitaire

Message non lupar GO » lun. août 08, 2016 4:23 pm

Véronique Isenmann, coordinatrice ong Epiceries dit :
3 août 2016 à 5:21 Modifier

Merci pour cette excellente contribution! La prise en compte des diversités culturelles et les droits culturels est essentielle dans l’approche humanitaire. Dans notre ong, nous avons centré notre travail sur la formation des intervenants et l’éducation populaire à ces droits. L’approche anthropologique en est un aspect essentiel. Elle ouvre un regard neuf, non jugeant, désireux d’ApprenTissages, c’est à dire une façon de collaborer qui permette de tisser des liens de sens, de mémoire, de compréhension, qui transforme à la fois les intervenants et les personnes accompagnées et favorise la résilience et l’empowerment.
Nous avions vécu une expérience concernant l’eau très similaire à celle racontée ici. Et bien d’autres encore. L’humanitaire doit retrouver le sens de l’humain, celui des relations entre les personnes. Commencer par l’écoute, observer en changeant de regard, porter de l’attention à ce qui se passe, construire une relation de confiance réciproque. Accepter de ne pas arriver avec des solutions, reconnaître l’autre dans ses compétences et ses savoirs. Julie Cassard donne la force de cette approche dans cet article.
Cette semaine, à l’Est du Congo, 78 personnes réfugiées dans les camps de déplacement internes et formées à la médiation par les cultures, ont monté un projet qu’elles financent elles-mêmes pour travailler avec les habitants des villages d’accueil avoisinants.
Pour en savoir plus sur les fondements des droits culturels, nous vous renvoyons à la Déclaration de Fribourg, dont nous sommes signataires: https://www.unifr.ch/iiedh/assets/files ... tion10.pdf et en particulier à son article 2 qui en énonce le fondement.

Nous nous réjouissons de savoir que d’autres organisations pratiquent des approches similaires et serions heureux d’un échange. Avec toute notre gratitude et notre respect
Quel genre d'échange souhaiteriez-vous avoir?

Bien cordialement
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